Bienvenue

Etant un employé dans le domaine des pompes funèbres, cela me permet d'évoluer dans un milieu que la plupart ignore.
Je passe toute ma journée à voyager d'un domicile, d'un funérarium ou d'un hôpital vers un cimetière ou un crématorium, en passant par la case église, selon la religion de la personne enterrée (Je fais principalement des Catholiques, mais aussi Israélites, Musulmans et Bouddhistes).

Disposant, depuis peu, d'un téléphone portable Sony Ericsson w950i permettant le publipostage gratuit vers blogspot, j'ai donc décidé de tenir un blog en relation à mon métier, où tous les trucs retenant mon attention y seront consignés.

J'ai un peu changé la formule depuis l'ouverture de ce site. Afin de préserver au mieux la dignité des familles concernés, j'ai décidé de faire au mieux pour qu'aucun nom n'apparaissent dorénavant sur les photos (à l'exception des personnes connues, bien sure). Je compte aussi ne plus situer aussi précisément les localités géographiques des cimetières et des églises.

PS: maintenant je suis dans le BTP... suivre le lien...

vendredi 23 novembre 2007

des policiers bien conscencieux

Pourquoi mettre des scellés à un cerceuil?
Les scellés apposés par la police au cerceuil sont obligatoires dans 2 cas: soit changement de commune entre la ville du lieu de départ et la ville où se déroule l'inhumation, soit crémation.
Sur un scellé, nous sommes censé voir le cachet de la police locale; le nom de la ville, le numéro de la Marianne.
En cas de contrôle ultérieur et de non conformité, c'est le véhicule funéraire qui sera immobilisé.

Ce matin, une patrouille de police est venu mettre des scellés directement au domicile du défunt... et voilà le resultat...
on ne voit absolument rien et pourtant il était satisfait de sa prestation, j'ai préféré photographié ce travail quelques secondes après avoir été mis, pour nous protéger... on sait jamais... les pompes funèbres (surtout les employés qui sont sur le terrain, comme nous) on plutot bon dos, et les gens ont tendance a tout mettre sur leur dos...

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